Le sujet des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés, perçus par les équipages des appareils d’État au cours de leurs missions, et en particulier ceux des hélicoptères, a été rarement abordé. Il y a eu la fameuse émission sur le sujet, en 2008 sur la chaîne Direct 8. Le témoignage de Daniel Michau, un pilote hélicoptère de l’ALAT, avait été impressionnant, puisqu’il y avait décrit une incroyable rencontre aérienne, vécue en 1973. Le hasard nous a fait rencontrer un autre pilote ALAT, aujourd’hui à la retraite, il nous raconte son propre témoignage, vécu au cours de la fameuse nuit du 5 novembre 1990. Cet article est l’interview de ce pilote, moniteur de l’ALAT, où il décrit une expérience qu’il n’arrive toujours pas à expliquer, malgré les conclusions du CNES.
AEROGEND : Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous dire ce que vous faisiez au moment des faits ?
Gilles F. : Je suis un pilote d’hélicoptère, ex-ALAT, aujourd’hui à la retraite. A l’époque, j’étais moniteur d’hélicoptère à la 6ème brigade à l’ESALAT* de Dax. Je totalise 6000 heures de vol, dont 1500 heures de nuit. Je suis titulaire de la médaille de l’aéronautique.
Les faits se sont passés dans la première partie de nuit du 5 novembre 1990. J’étais en séance d’instruction au vol de nuit classique avec un élève sur le terrain de Peyrehorade, qui se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville Dax. Il y avait plusieurs appareils en vol de nuit avec le mien sur les autres terrains d’entraînement qui sont utilisés par l’école, et c’était la fin de la première rotation. Nous venions d’effectuer une séance de tours de piste, et je rentrais à la base avec mon élève à bord d’une Alouette 2, un hélicoptère léger utilisé alors pour la formation des futurs pilotes d’hélicoptères.
* Ecole de Spécialisation de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre.
Vous avez RR1 ou rencontre du 1er type ?
Il existe une classification des rencontres de PAN, la classification de Hynek :
– Rencontre rapprochée du 1er type (RR1) : le ou les témoins voient un ovni, quel qu’il soit, à moins de 150 mètres.
– Rencontre rapprochée du 2e type (RR2) : l’ovni laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol .
– Rencontre rapprochée du 3e type (RR3) : le ou les témoins voient un ovni et ses occupants, ou seulement les prétendus occupants d’un ovni sans ce dernier .
AEROGEND : Venons-en directement aux faits, pouvez-vous nous décrire ce qui s’est réellement passé.
GF : C’était donc la nuit du 5 novembre 1990, qui a été plus tard qualifiée de « nuit des OVNIS » car il y a eu énormément de témoignages visuels sur des phénomènes que le CNES qualifie de PAN, pour Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés. Ces observations ont été faites depuis le sol, et certaines depuis les airs, par des équipages d’avion de ligne, et sur l’ensemble de la France.
Très vite les témoignages ont convergé vers le SEPRA1 de Toulouse qui était chargé à l’époque de collecter les observations sur ces faits particuliers, et cet organisme dépendant du CNES2, fut, cette nuit là, complètement submergé par les appels téléphoniques venant de brigades de gendarmerie ou de simples particuliers. A tel point que lorsque nous avons essayer de les contacter le lendemain et les jours suivants, cela a été impossible.
1 SEPRA (Service d’Études des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques) – https://www.cnes-geipan.fr/fr/node/58791
2 CNES : Centre National des Études Spatiales
AEROGEND : Il faudrait peut-être préciser qu’au moment où les témoignages affluent au SEPRA, il y a réellement ce qu’on appelle une rentrée atmosphérique. Il y a eu, par exemple, 32 élèves du CIGA de Tulle qui ont bien vu ce qui correspondrait à la désintégration des débris d’une fusée.
GF : C’est totalement vrai, il se produit alors en France, sur une ligne Royan – Strasbourg, la désintégration, lors de la traversée de la stratosphère, du 3ème étage d’une fusée russe. La trajectoire des débris traverse donc le pays de part en part, et sur l’ensemble des témoignages relevés par le CNES, beaucoup de témoins verront, de part et d’autre de cette ligne, ce phénomène de très haute altitude. Mais certains témoignages, dont le mien, correspondront à quelque chose de tout à fait différent, et qui se produit concomitamment.
« Quelque chose d’assez curieux» qui passait dans les zones de travail.
AEROGEND : Que se passait-il à ce moment ?
GF : J’étais donc en séance de vol de nuit avec un élève, il devait être entre 19 et 20 heures, et çà faisait un petit moment que les équipages des autres machines signalaient des feux bizarres sur les terrains situés dans le sud-ouest de la R40.
AEROGEND : Des feux bizarres ?
GF : Oui, nous entendions sur la fréquence dédiée aux opérations des remarques sur « quelque chose d’assez curieux» qui passait dans les zones de travail à ce moment là. Aussitôt nous avons pris des renseignements auprès du contrôle de zone pour savoir s’il y avait des trafics qui traversaient l’espace aérien en dehors des hélicoptères de l’ESALAT. La zone R40 qui protège l’activité aérienne de l’école est une zone dite réglementée que l’on ne peut pas traverser n’importe comment, mais le contrôle nous a répondu qu’il ne voyait rien de spécial (au radar). Évidemment, la première chose qui nous est venue à l’esprit, ce sont des passages d’avions traversant la zone, dont l’activité n’était pas connue. Mais ce qui ne collait pas c’est que ces trafics semblaient se maintenir dans la zone. Ce ne ressemblait pas, par exemple, au passage d’aéronefs en navigation tactique de nuit.
GF : Nous étions donc en fin de séance et nous rentrions par le sud du terrain, en suivant le circuit réglementaire destiné aux hélicoptères, à une altitude de 1500 pieds, avec pour objectif une intégration dans le tour de piste d’aérodrome. A ce moment là, je vois arriver sur mon travers gauche, comme si cela venait du terrain voisin de Biarritz, une forme énorme, triangulaire, de couleur sombre. J’estime cet aéronef légèrement en-dessous du mien, environ 500 pieds sous ma trajectoire. Et au moment où ce « PAN » arrive sur le terrain de Dax, il était à 90° de ma route à peu près, sur ma gauche, il fait un virage à la verticale du terrain, comme s’il effectuait un point tournant. Le contrôleur, lui, n’a toujours rien vu. Je lui annonce donc que je vois une forme passer, énorme, au-dessus du terrain, et je l’ai encouragé à sortir de la vigie pour constater de visu le passage de cet « aéronef ». C’était un énorme objet volant, propulsé sans bruit, sans aucun feu réglementaire aéronautique.
AEROGEND : Quelle est la forme de l’objet et son ordre de grandeur à peu près ?
GF : C’est une forme triangulaire, et il est beaucoup plus gros qu’un avion de ligne. Cela m’a paru plus gros qu’un Boeing 747.
AEROGEND : Que remarquez-vous en particulier sur cet aéronef ?
GF : Je vois des tourbillons marginaux sur les angles inférieurs du profil qui a la forme d’un profil delta. C’est ce que je constate à cet instant précis. L’objet se déplace de ma gauche vers ma droite à une vitesse semblable à celle d’un appareil conventionnel, plutôt lente, il est sombre avec des feux qui clignotent dans tous les sens, bizarrement, et je devine sous lui un halo orangé qui proviendrait de sa surface inférieure, son intrados.
Je m’entends dire à l’élève : « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? »
AEROGEND : Des tourbillons marginaux ? Un halo orangé ?
GF : Oui, ces phénomènes sont bien connus des pilotes de chasse lorsqu’ils adoptent des angles d’incidence élevés, ou des pilotes de lignes lorsque leur aéronefs passent dans des zones d’air humide, lors de leurs phases d’approche ou de décollage. Je vois donc des « tourbillons marginaux » au niveau des extrémités pointues de la voilure de cet aéronef.
Quant au halo, ou ce qui semble provenir de l’intrados de cette aile volante, je le devine sous lui, avant qu’il ne vire devant la ville. C’est une lumière bizarre, de couleur orange.
AEROGEND : Vous êtes donc très près, dans une quasi situation conflictuelle, au sens de la sécurité aérienne ?
GF : Pas vraiment, parce que j’étais un retrait par rapport à cet aéronef, qui était déjà à la verticale du terrain, je vois très nettement la forme de cet aéronef, qui est triangulaire. Une forme de triangle isocèle, dont la base me semble cassée ou légèrement concave, si vous voulez. Aucune sortie qui pourrait correspondre à la tuyère d’un réacteur, ni au reflet brillant d’une combustion, ce qui pourrait laisser à penser à un avion de chasse. Je me trouve donc légèrement plus haut que lui et sur son arrière. Je vois nettement l’extrados et la forme générale de l’aéronef. Pour vous donner une idée de l’importance de la taille de cet engin, c’est qu’au moment du croisement je constate qu’il occulte, une partie des lumières de la ville de Dax qui se trouve à l’arrière. Le bord d’attaque de sa voilure obture les lumières de la ville, au fur et à mesure que l’engin avance, les lumières réapparaissent à l’arrière.
Et là je m’entends dire à l’élève : « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? ». Il n’y a aucun feu aéronautique, mais des espèces de feux scintillants dans tous les sens, des feux bizarres de couleur blanchâtre, répartis sur l’ensemble du bord d’attaque de la voilure, comme des tubes néons, qu’on ne voit sur aucun aéronef.
Ce qui m’a choqué, c’est que l’appareil ne se cachait pas, comme s’il ne cherchait aucunement à se dissimuler, comme se serait le cas pour un avion furtif.
AEROGEND : Vous pensez au bombardier américain le B2 qui venait de faire ses premiers vols.
GF : Oui, j’y ai pensé par la suite. Mais si la forme est similaire, la taille n’a pas d’équivalent, bien qu’il comporte un profil delta similaire, celui que j’ai nettement me paraissait beaucoup lus allongé, le niveau de vol non plus, le B2 étant appareil destiné au bombardement à haute altitude, et surtout construit pour une parfaite furtivité. Dans ce cas précis, l’engin évolue comme s’il n’en avait rien à faire de nous. D’autre part il y a ces feux qui scintillent bizarrement, répartis sur les bords d’attaque de la voilure et ce feu particulier orange que je situe sous la structure. C’est l’aéronef le moins furtif du moment au moins visuellement. Enfin j’estime sa vitesse assez basse, plutôt lente, ce n’est pas un passage à 2 ou 300 kt en opération de pénétration de basse altitude. D’autre part, si le premier vol du B2 a été effectué l’année précédente à ces observations, la mise en service opérationnelle n’a eu lieu qu’en avril 1997.
AEROGEND : Savez-vous que des témoins au même moment, ont fait la même description que vous, mais depuis le sol, au niveau de Capbreton et de Boucau, alors qu’ils circulaient sur l’autoroute ?
GF : Non, je le savais pas, mais je sais qu’un pilote de ligne en approche sur Biarritz a signalé un transit anormal pendant sa procédure d’approche.
AEROGEND : Oui, et ce n’est pas le seul, une douzaine de témoignage de pilotes ont été effectué. Par exemple il y a eu l’équipage d’un avion d’Air France reliant Paris à Barcelone qui a pu également observer sur son travers un objet volant, cette fois de forme trapézoïdale entouré de couleurs. L’équipage a d’ailleurs a signalé le croisement aux passagers, situés du bon côté, qui ont pu faire également le même constat. Mais pour votre cas, que fait donc l’objet ensuite ?
Emission réalisée par RMC Canal 23, lors de l’émission les « Dossiers surnaturels » le 26 août 2015.
Observation faite par l’équipage du vol AF Paris-Barcelone (6’20 »)
GF : A ce moment, l’engin poursuit son virage vers l’est, puis il disparaît à une vitesse impressionnante. Ce qui m’a frappé c’est la différence de vitesse au moment du « passage » sur Dax et l’accélération subite lorsqu’il disparaît vers l’est. Nous avons essayé de suivre visuellement le plus longtemps possible, mais très vite l’objet a disparu.
AEROGEND : Qu’avez-vous pensé au retour du vol ?
GF : Ce dont je me souviens très bien, c’est qu’à l’issue des séances, nous nous sommes retrouvés à trois moniteurs pour débriefer sur ce que nous avions vu. En effet, tous les pilotes dans les appareils en vol ont fait le même constat de ces engins énormes transitant dans nos zones. Nous avons donc décidé, avant toute chose, de nous isoler séparément dans les cabines de briefing et de dessiner ce que nous avions vu. Lorsque nous avons comparé nos croquis, nous avons constaté que nous avions tous bien vu quasiment la même chose : un aéronef de très grandes dimensions, de couleur sombre et de forme triangulaire, avec des feux bizarres ne correspondant pas aux normes aéronautiques et doté d’un gros feu orange sur sa face inférieure, diffusant un halo étrange.
AEROGEND : Alors maintenant, trente quatre ans après les faits, que pensez-vous de la version officielle ? Le SEPRAN est devenu le GEIPAN, et les conclusions de cet ensemble de témoignages sur cette nuit particulière ont été rendues.
GF : Oui, le GEIPAN privilégie l’hypothèse d’une rentrée atmosphèrique. Précisément, il s’agirait du survol d’un nuage de débris du 3ème étage de fusée soviétique PROTON qui serait passé à une altitude de 100 à 50 km et à une vitesse décroissante de 7 à 2km/s (25 000 à 7 200km/h).
AEROGEND : Le GEIPAN estime pour le citer « qu’un témoin, quel qu’il soit, ne peut pas estimer la distance d’un objet inconnu, a fortiori des points lumineux, de nuit. Cependant, son cerveau estime inconsciemment une distance, à partir de l’intensité lumineuse du phénomène. »
GF : Je suis absolument sûr et certain de ne pas avoir vu, ni mes camarades moniteurs d’hélicoptères, ne pensent pas avoir vu cette nuit là, les débris d’une fusée soviétique. Je rappelle que l’engin n’a pas effectué une trajectoire haut-bas (comme les débris d’une fusée chutant de l’espace), mais que j’étais légèrement au-dessus d’un aéronef, en basse altitude, et que cet aéronef à maintenu son altitude à une vitesse quasiment équivalente à un aéronef classique, qu’il a effectué un virage à vitesse lente, en masquant la ville de Dax, qu’il était de couleur sombre. Le seul point commun avec une rentrée dans l’atmosphère des débris d’une fusée, c’est l’accélération impressionnante du vecteur après son virage.
AEROGEND : Cette accélération impressionnante vous fait penser à ce que Daniel Michau* a observé lors de son expérience avec un OVNI en 1973.
GF : Tout à fait, hormis la forme de son aéronef qui était oblongue, la situation était similaire, un aéronef qui le croise à la même altitude, et qui accélère à une vitesse vertigineuse. Lui a vu le phénomène de jour, moi je l’ai vu de nuit.
* son site :https://danielmichau.blogspot.com/2008/04/ovni-exprience-vcue.html
Image extraite de la vidéo : « Grande soirée spéciale OVNI » : Emission TV en 2009 sur Direct 8 – Alouette 2 de Daniel Michau, dépassée par un OVNI. (29’25 »)
AEROGEND : La fin du rapport du GEIPAN* est assez surprenante : le groupe d’études « classe ce cas « A » comme observation de la rentrée dans l’atmosphère du 3ème étage d’une fusée PROTON. Plusieurs témoins, très choqués par leur observation, n’ont pas admis cette explication. »
GF : C’est d’autant plus surprenant, que quelques lignes plus haut, parmi les témoins il y a J-P. Haigneré, spationaute au CNES, qui confirmera l’étrangeté du phénomène. J’aimerais savoir ce que ce grand professionnel de l’aéronautique (avant d’être spationaute, il a fait une carrière de pilote de chasse) pense de ce rapport…
* https://www.cnes-geipan.fr/fr/cas/1990-11-01225
CONCLUSION:
Il suffit de lire le compte-rendu du GEIPAN pour se faire sa propre idée sur ce qu’il s’est réellement passé cette nuit là. La longue liste des procès-verbaux de gendarmerie à elle seule témoigne du côté inhabituel , pour ne pas dire extraordinaire, de cet évènement. Le CNES avoue d’ailleurs* « qu’il s’agit du cas le plus important que le GEPAN ou le SEPRA aient eu à gérer et analyser depuis la création de ces services au sein du CNES. Ceci pour deux raisons essentielles liées au nombre de témoignages et à la pression médiatique extrêmement forte. », et cette exceptionnalité n’a toujours pas eu d’équivalent à l’heure actuelle.
*https://www.cnes-geipan.fr/sites/default/files/Un%20cas%20remarquable-R.pdf
Là où les cartes sont brouillées, c’est qu’il y a bien eu une entrée atmosphérique de débris de fusée à l’heure où les observations de PANs ont été faites et de part et d’autre de l’axe. La lecture des procès-verbaux permet d’ailleurs de faire le distinguo chaque fois qu’un témoin voit les débris de la fusée ou bien lorsqu’il s’agit réellement de PAN(s). Lorsqu’un témoin mentionne que les étoiles sont masquées quand l’objet s’interpose entre le ciel et lui-même, on peut justement penser que cela ressemble à ce que dit Gilles F., lorsqu’il explique que l’aile du mobile lui masque la vue de la ville de Dax.
Le récit de Gilles F. reste exceptionnel parce qu’il explique que l’objet était à une altitude légèrement inférieure à la sienne, qu’il est arrivé sur une route convergente (et non par-dessus) et avec une trajectoire relativement proche dans la CTR de Dax. Si cela avait été une pluie de débris d’une fusée, il y a fort à penser que la sécurité de l’hélicoptère aurait été engagée…
On peut penser que les spécialistes du GEIPAN, s’ils ont pu donné une explication rationnelle sur certains témoignages : des personnes décrivant les débris d’une partie de fusée en désintégration dans l’atmosphère, ce qui s’est réellement passé, n’ont pas voulu poursuivre leur raisonnement pour quelque chose d’inexplicable relevant d’autres témoignages : des aéronefs non identifiés, de taille parfois gigantesques, de couleur sombre, projetant de multiples feux bizarres, volant en basse altitude de nuit, et pouvus d’accélération phénoménales. Su ces dernières observations, bien réelles également, ils semblent avoir été complètement dépassés par l’ampleur des témoignages et qu’il est sûrement plus prudent de soigneusement envoyer la poussière sous le tapis. Les débris de la fusée, eux, se sont bien volatilisés dans l’atmosphère et nos OVNIS restent toujours un mystère à élucider.
Bonjour, et bien, ça ouvre un sacré débat.
Je ne pense pas que le pilote instructeur d’hélicoptère ait été pris de delirium 🤔
En effet, il doit se passer dans le ciel des effets ou débris de » constellations » bizarre. Et qu’en pense Thomas Pesquet..
Je pense sincèrement qu’il s’est passé quelque chose de sérieux.
On m’a informé un peu tard de l’existence de cet article sur la « vague d’ovnis » du 5 novembre 1990. Je suis probablement celui qui a le plus démythifié cette vague d’observations, bien plus que le Sepra, service d’expertise du Cnes dont j’ai corrigé toutes les erreurs!
En particulier ici, où j’ai réexaminé plus de cinquante obseervations que les principaux « ufologues » ayant étudié cette vague considéraient comme des preuves qu’il y avait eu autre chose qu’une rentrée atmosphérique:
http://univers-ovni.com/ufologie/5novembre40cas.html
Vous écrivez que « la lecture des procès-verbaux permet d’ailleurs de faire le distinguo chaque fois qu’un témoin voit les débris de la fusée ou bien lorsqu’il s’agit réellement de PAN(s. » Mais rien n’est plus faux, tous les récits de ressemblent, il y a une parfaite continuité entre les témoignages (très exceptionnels) ayant parfaitement reconnu une rentrée et ceux qui s’en écartent notablement dans la description, et tous les témoins, comme ce pilote d’hélicoptère, étaient idéalement situés pour assister à cette rentrée qui a été très spectaculaire (en gros, un ensemble de lumières couvrant une surface équivalente à la Grande Ourse, dont la luminosité totale était de l’ordre du dixième de la pleine lune, qui traversait le ciel en plusieurs minutes, sans bruit, suivi d’une ou plusieurs traînées lumineuses de longueur à peu près constante, et dont la disposition assez peu variable donnait l’impression d’un objet unique.
Vous citez d’ailleurs le cas des 22 élèves gendaremes de Tulle qui ont assisté à cette rentrée, sans mentionner que leurs descriptions sont très variables : deux se trompent sur la date, cinq se trompent de plus de 70° sur le cap suivi par le phénomène, deux se trompent sur la direction du passage au plus près, les dimensions estimées vont du simple au cinquantuple, la durée du simple au dodécuple (x12), l’altitude estimée varie de 50 à 1000 m (celle de la rentrée était de 100 km), la forme décrite est très variée, et le nombre de traînée va de 0 à 3 plus pour un témoin un projecteur éclairant le sol!
J’ai cité et comenté l’ensemble de leurs témoignage ici:
http://univers-ovni.com/ufologie/cas_d_ecole.html
Et les témoins sont donc des élèves officiers de gendarmerie qui ont tous assisté au même spectacle, qui ont rapporté leur observation dès le lendemain, après en avoir discuté entre eux et dans le cadre de leur formation, c’est dire qu’ils avaient envie de bien faire…
Ou sont donc les différences qui vous permettent de distinguer ces observations certaines de la rentrée de celle de votre pilote d’hélicoptère? Sa description est assez typique de la rentrée, la direction correspond, il nous indique que ce qui l’objet ne suivait pas une « trajctoire haut-bas » comme le ferait une rentrée atmosphérique, alors qu’une trajectoire pratiquement horizontale est précisément caractéristique d’un tel phénomène (il n’a perdu qu’une trentaine de kilomètres d’altitude au cours de sa traversée de la France, vous donnez d’ailleurs la trajectoire correcte, bien plus que celle du Cnes).
Certes, il nous dit aussi que l’objet était à plus basse altitude que lui, et qu’il aurait même masqué les lumières de Dax, alors que depuis sa position la rentrée passait au plus près à plus de 40° de hauteur angulaire. Mais il dit cela 44 ans après soin observation, et les pilotes d’hélicoptères, aussi professionnels soient-ils, ne sont pas plus à l’abri que le témoin des mortels des déformations de la mémoire après autant de temps! On aimerait donc avoir plutôt sa description de l’événement peu après l’observation, s’il en a fait une.
Enfin, ce pilote mentionne l’observation du spationaute Jean-Pierre Haigneré, « qui confirmera l’étrangeté du phénomène ». On a beaucoup parlé de cette observation mais son témoignage direct a toujours été inexistant… Mais il a fini par en parler lui-ême dans le documentaire TV « la Mystérieuse nuit des OVNI », que j’ai également commenté ici:
http://univers-ovni.com/ufologie/5novembre_numero23.html
(c’est vers le début). Et on constate que si Jean-Pierre Haigneré n’a pas identifié une rentrée atmosphérique, il l’a plutôt bien décrite, quelque chose qui évoquait par sa forme une comète, avec une flamme qui devenait plus vive à certains moments, et qui traversait lentement le ciel… Et s’il n’a pas reconnu une rentrée atmosphérique, il était tout à fait conscient que c’était « quelque chose qui se consumait dans l’atmosphère ».
Voilà, je serais intéressé de savoir ce que ce pilote pense de tout cela…
Bonjour,
Encore un « JE SAIS TOUT MIEUX QUE TOUT LE MONDE ET MEME DES TEMOINS DIRECTS »!!! comment monsieur pouvez-vous affirmer des « choses » que vous n’avez pas vues et vécues de vos propres YEUX ???
comment osez-vous dire que le pilote et ses camarades ont confondu cette vue d’un ovni, avec une rentrée atmosphérique de débris d’une fusée ???
Le pilote dit bien qu’il a l’ovni en dessous de lui et devant lui, donc sur une trajectoire horizontale … et non pas une trajectoire descendante de débris !!!
Vous devez travailler pour le « geipan » ce site qui ne sert qu’à désinformer la population sur la réalité de ce qui se passe./
J’ai moi aussi était témoin d’un ovni (boule blanche dans un ciel bleu immaculé), cas déposé au GEIPAN avec comme interlocuteur, le directeur de l’époque dénommé : X.Passot !
Et quand je vois SES CONCLUSIONS, je les cite :
a) puisque c’est en septembre, je penche pour un nuage de moustiques !!!
b) et si cela avait été au printemps, … je pencherai pour une boule de duvet !!!
Voilà les réponses SCIENTIFIQUES données par le G E I P A N ????? !!!!!!!!!!!!!!
Les OVNI sont bien réels ./
Bonjour à tous!
En réponse au commentaire de Mr.Alessandri, je voudrai ajouter une précision, quand il dit qu’après 44 ans on peut douter de la précision de mon témoignage. De 1990 à 2024, cela fait 34 ans et non 44, soyons précis! Le calcul est pourtant simple! Mais passons aux faits :
– 1) un aéronef a traversé une zone école réglementée ( R 40 ) sans contact radio, ni radar, en basse altitude et a été vu par plusieurs équipages.
– 2) malgré nos messages radio avec le contrôle pour identifier notre observation, aucune détection n’a pu être faite.
– 3) mon observation, très précise, a eu lieu dans le volume de l’aérodrome de Dax alors que j’étais au dessus de l’aéronef en trajectoire convergente.
– 4) la nuit était très claire et j’ai vu clairement avec mon élève la silhouette et la taille de l’objet, surtout quand il a amorcé son virage en palier, à la verticale de l’aérodrome, comme s’il faisait, ce que nous, pilotes, appelons un point tournant.
J’ai de suite vu les trainées de condensation, puis l’ensemble de l’appareil se détachant sur le fond de lumières de la ville de DAX quand il s’est incliné
– 5) sa trajectoire était « pilotée ». Je suis formel et ceci ne peut en aucun cas être confondu avec la chute de débris dans l’atmosphère (phénomène que je connais fort bien d’ailleurs
– 6) je n’ai constaté aucun bruit, mais par contre il y avait des feux totalement inhabituels pour un aéronef.
Bref, depuis 34 ans, je n’ai cessé de faire des recherches pour essayer de comprendre ce que j’avais vu.
Encore une fois, je n’ai pas vu un ensemble de lumières et de traces dans le ciel en altitude mais bien un aéronef dans sa totalité, dont j’ai parfaitement vu et la forme et la trajectoire.
J’ai été pilote d’avions de chasse à réaction, puis d’hélicoptère et je crois savoir parfaitement de quoi je parle.
Pour ce qui est de mon témoignage, je tiens à préciser que j’en ai fait part immédiatement après le vol, ainsi que les jours suivants, mais à chaque fois on m’a persuadé que j’avais vu la rentrée de débris dans l’atmosphère, qui a bien eu lieu ce soir là, je le sais parfaitement .
Il a été impossible pour ma part de contacter l’ancien GEIPAN, qui a d’ailleurs été saturé de témoignages et plutôt en panique d’après ce que j’en sais.
De plus, en 1990, parler d’ovnis relevait plus de faits fantaisistes et ne recevait pas beaucoup d’audiences sérieuses.
Bref, je pense être un des rares témoins à avoir fait mon observation du haut vers le bas (donc pas la tête dans les étoiles ) et non du sol vers le ciel, ce qui a son importance !
Depuis 34 ans, je n’ai cessé, étant passionné d’aéronautique et d’espace, et de formation scientifique, de chercher des réponses.
Je n’ai jamais, depuis, changé mon témoignage, car ce que j’ai vu était EXTRAORDINAIRE et m’a assez marqué pour m’en souvenir parfaitement et personne, pas même vous, dont je ne sais rien de vos compétences ne m’enlèvera de la tête ce que j’ai vu ce soir là et je suis prêt à en parler avec qui sera intéressé.
Je n’ai qu’un seul souhait c’est de pouvoir avant de quitter notre belle planète avoir la solution de ce qui pour moi reste un mystère !…..Cordialement Gilles F
Bonjour Monsieur F. Gilles,
Merci pour votre retour concernant votre observation faite ce 5 novembre 1990.
Votre témoignage est très important car vous indiquez que l’aeronef non-identifié était à une altitude inférieure à la votre.
Saviez que des photos de cet évènement ont été prises « par serenpidité » par Philippe Ughetto, un photographe,depuis un toit-terrasse d’un immeuble de Gennevilliers ?
Contrairement à ce que Monsieur Alessandri m’indiquait lors d’un échange, il ne s’agit pas d’avions.
Le photographe réalisait à ce moment là des clichés d’un quartier réhabilité.
Ces photos ont été publiées dans le magazine Paris Match paru le 22 novembre 1990.
J’aimerais vous les transmettre et avoir votre avis.
Pourriez-vous contacter le site AEROGEND.com afin qu’ils vous transmette mon adresse mail afin que je puisse vous transmettre les scans originaux?
Dans l’attente de votre retour.