Le sujet des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés, perçus par les équipages des appareils d’État au cours de leurs missions, et en particulier ceux des hélicoptères, a été rarement abordé. Il y a eu la fameuse émission sur le sujet, en 2008 sur la chaîne Direct 8. Le témoignage de Daniel Michau, un pilote hélicoptère de l’ALAT, avait été impressionnant, puisqu’il y avait décrit une incroyable rencontre aérienne, vécue en 1973. Le hasard nous a fait rencontrer un autre pilote ALAT, aujourd’hui à la retraite, il nous raconte son propre témoignage, vécu au cours de la fameuse nuit du 5 novembre 1990. Cet article est l’interview de ce pilote, moniteur de l’ALAT, où il décrit une expérience qu’il n’arrive toujours pas à expliquer, malgré les conclusions du CNES.
AEROGEND : Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous dire ce que vous faisiez au moment des faits ?
Gilles F. : Je suis un pilote d’hélicoptère, ex-ALAT, aujourd’hui à la retraite. A l’époque, j’étais moniteur d’hélicoptère à la 6ème brigade à l’ESALAT* de Dax. Je totalise 6000 heures de vol, dont 1500 heures de nuit. Je suis titulaire de la médaille de l’aéronautique.
Les faits se sont passés dans la première partie de nuit du 5 novembre 1990. J’étais en séance d’instruction au vol de nuit classique avec un élève sur le terrain de Peyrehorade, qui se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville Dax. Il y avait plusieurs appareils en vol de nuit avec le mien sur les autres terrains d’entraînement qui sont utilisés par l’école, et c’était la fin de la première rotation. Nous venions d’effectuer une séance de tours de piste, et je rentrais à la base avec mon élève à bord d’une Alouette 2, un hélicoptère léger utilisé alors pour la formation des futurs pilotes d’hélicoptères.
* Ecole de Spécialisation de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre.
Vous avez RR1 ou rencontre du 1er type ?
Il existe une classification des rencontres de PAN, la classification de Hynek :
– Rencontre rapprochée du 1er type (RR1) : le ou les témoins voient un ovni, quel qu’il soit, à moins de 150 mètres.
– Rencontre rapprochée du 2e type (RR2) : l’ovni laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol .
– Rencontre rapprochée du 3e type (RR3) : le ou les témoins voient un ovni et ses occupants, ou seulement les prétendus occupants d’un ovni sans ce dernier .
AEROGEND : Venons-en directement aux faits, pouvez-vous nous décrire ce qui s’est réellement passé.
GF : C’était donc la nuit du 5 novembre 1990, qui a été plus tard qualifiée de « nuit des OVNIS » car il y a eu énormément de témoignages visuels sur des phénomènes que le CNES qualifie de PAN, pour Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés. Ces observations ont été faites depuis le sol, et certaines depuis les airs, par des équipages d’avion de ligne, et sur l’ensemble de la France.
Très vite les témoignages ont convergé vers le SEPRA1 de Toulouse qui était chargé à l’époque de collecter les observations sur ces faits particuliers, et cet organisme dépendant du CNES2, fut, cette nuit là, complètement submergé par les appels téléphoniques venant de brigades de gendarmerie ou de simples particuliers. A tel point que lorsque nous avons essayer de les contacter le lendemain et les jours suivants, cela a été impossible.
1 SEPRA (Service d’Études des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques) – https://www.cnes-geipan.fr/fr/node/58791
2 CNES : Centre National des Études Spatiales
AEROGEND : Il faudrait peut-être préciser qu’au moment où les témoignages affluent au SEPRA, il y a réellement ce qu’on appelle une rentrée atmosphérique. Il y a eu, par exemple, 32 élèves du CIGA de Tulle qui ont bien vu ce qui correspondrait à la désintégration des débris d’une fusée.
GF : C’est totalement vrai, il se produit alors en France, sur une ligne Royan – Strasbourg, la désintégration, lors de la traversée de la stratosphère, du 3ème étage d’une fusée russe. La trajectoire des débris traverse donc le pays de part en part, et sur l’ensemble des témoignages relevés par le CNES, beaucoup de témoins verront, de part et d’autre de cette ligne, ce phénomène de très haute altitude. Mais certains témoignages, dont le mien, correspondront à quelque chose de tout à fait différent, et qui se produit concomitamment.
« Quelque chose d’assez curieux» qui passait dans les zones de travail.
AEROGEND : Que se passait-il à ce moment ?
GF : J’étais donc en séance de vol de nuit avec un élève, il devait être entre 19 et 20 heures, et çà faisait un petit moment que les équipages des autres machines signalaient des feux bizarres sur les terrains situés dans le sud-ouest de la R40.
AEROGEND : Des feux bizarres ?
GF : Oui, nous entendions sur la fréquence dédiée aux opérations des remarques sur « quelque chose d’assez curieux» qui passait dans les zones de travail à ce moment là. Aussitôt nous avons pris des renseignements auprès du contrôle de zone pour savoir s’il y avait des trafics qui traversaient l’espace aérien en dehors des hélicoptères de l’ESALAT. La zone R40 qui protège l’activité aérienne de l’école est une zone dite réglementée que l’on ne peut pas traverser n’importe comment, mais le contrôle nous a répondu qu’il ne voyait rien de spécial (au radar). Évidemment, la première chose qui nous est venue à l’esprit, ce sont des passages d’avions traversant la zone, dont l’activité n’était pas connue. Mais ce qui ne collait pas c’est que ces trafics semblaient se maintenir dans la zone. Ce ne ressemblait pas, par exemple, au passage d’aéronefs en navigation tactique de nuit.
GF : Nous étions donc en fin de séance et nous rentrions par le sud du terrain, en suivant le circuit réglementaire destiné aux hélicoptères, à une altitude de 1500 pieds, avec pour objectif une intégration dans le tour de piste d’aérodrome. A ce moment là, je vois arriver sur mon travers gauche, comme si cela venait du terrain voisin de Biarritz, une forme énorme, triangulaire, de couleur sombre. J’estime cet aéronef légèrement en-dessous du mien, environ 500 pieds sous ma trajectoire. Et au moment où ce « PAN » arrive sur le terrain de Dax, il était à 90° de ma route à peu près, sur ma gauche, il fait un virage à la verticale du terrain, comme s’il effectuait un point tournant. Le contrôleur, lui, n’a toujours rien vu. Je lui annonce donc que je vois une forme passer, énorme, au-dessus du terrain, et je l’ai encouragé à sortir de la vigie pour constater de visu le passage de cet « aéronef ». C’était un énorme objet volant, propulsé sans bruit, sans aucun feu réglementaire aéronautique.
AEROGEND : Quelle est la forme de l’objet et son ordre de grandeur à peu près ?
GF : C’est une forme triangulaire, et il est beaucoup plus gros qu’un avion de ligne. Cela m’a paru plus gros qu’un Boeing 747.
AEROGEND : Que remarquez-vous en particulier sur cet aéronef ?
GF : Je vois des tourbillons marginaux sur les angles inférieurs du profil qui a la forme d’un profil delta. C’est ce que je constate à cet instant précis. L’objet se déplace de ma gauche vers ma droite à une vitesse semblable à celle d’un appareil conventionnel, plutôt lente, il est sombre avec des feux qui clignotent dans tous les sens, bizarrement, et je devine sous lui un halo orangé qui proviendrait de sa surface inférieure, son intrados.
Je m’entends dire à l’élève : « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? »
AEROGEND : Des tourbillons marginaux ? Un halo orangé ?
GF : Oui, ces phénomènes sont bien connus des pilotes de chasse lorsqu’ils adoptent des angles d’incidence élevés, ou des pilotes de lignes lorsque leur aéronefs passent dans des zones d’air humide, lors de leurs phases d’approche ou de décollage. Je vois donc des « tourbillons marginaux » au niveau des extrémités pointues de la voilure de cet aéronef.
Quant au halo, ou ce qui semble provenir de l’intrados de cette aile volante, je le devine sous lui, avant qu’il ne vire devant la ville. C’est une lumière bizarre, de couleur orange.
AEROGEND : Vous êtes donc très près, dans une quasi situation conflictuelle, au sens de la sécurité aérienne ?
GF : Pas vraiment, parce que j’étais un retrait par rapport à cet aéronef, qui était déjà à la verticale du terrain, je vois très nettement la forme de cet aéronef, qui est triangulaire. Une forme de triangle isocèle, dont la base me semble cassée ou légèrement concave, si vous voulez. Aucune sortie qui pourrait correspondre à la tuyère d’un réacteur, ni au reflet brillant d’une combustion, ce qui pourrait laisser à penser à un avion de chasse. Je me trouve donc légèrement plus haut que lui et sur son arrière. Je vois nettement l’extrados et la forme générale de l’aéronef. Pour vous donner une idée de l’importance de la taille de cet engin, c’est qu’au moment du croisement je constate qu’il occulte, une partie des lumières de la ville de Dax qui se trouve à l’arrière. Le bord d’attaque de sa voilure obture les lumières de la ville, au fur et à mesure que l’engin avance, les lumières réapparaissent à l’arrière.
Et là je m’entends dire à l’élève : « Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? ». Il n’y a aucun feu aéronautique, mais des espèces de feux scintillants dans tous les sens, des feux bizarres de couleur blanchâtre, répartis sur l’ensemble du bord d’attaque de la voilure, comme des tubes néons, qu’on ne voit sur aucun aéronef.
Ce qui m’a choqué, c’est que l’appareil ne se cachait pas, comme s’il ne cherchait aucunement à se dissimuler, comme se serait le cas pour un avion furtif.
AEROGEND : Vous pensez au bombardier américain le B2 qui venait de faire ses premiers vols.
GF : Oui, j’y ai pensé par la suite. Mais si la forme est similaire, la taille n’a pas d’équivalent, bien qu’il comporte un profil delta similaire, celui que j’ai nettement me paraissait beaucoup lus allongé, le niveau de vol non plus, le B2 étant appareil destiné au bombardement à haute altitude, et surtout construit pour une parfaite furtivité. Dans ce cas précis, l’engin évolue comme s’il n’en avait rien à faire de nous. D’autre part il y a ces feux qui scintillent bizarrement, répartis sur les bords d’attaque de la voilure et ce feu particulier orange que je situe sous la structure. C’est l’aéronef le moins furtif du moment au moins visuellement. Enfin j’estime sa vitesse assez basse, plutôt lente, ce n’est pas un passage à 2 ou 300 kt en opération de pénétration de basse altitude. D’autre part, si le premier vol du B2 a été effectué l’année précédente à ces observations, la mise en service opérationnelle n’a eu lieu qu’en avril 1997.
AEROGEND : Savez-vous que des témoins au même moment, ont fait la même description que vous, mais depuis le sol, au niveau de Capbreton et de Boucau, alors qu’ils circulaient sur l’autoroute ?
GF : Non, je le savais pas, mais je sais qu’un pilote de ligne en approche sur Biarritz a signalé un transit anormal pendant sa procédure d’approche.
AEROGEND : Oui, et ce n’est pas le seul, une douzaine de témoignage de pilotes ont été effectué. Par exemple il y a eu l’équipage d’un avion d’Air France reliant Paris à Barcelone qui a pu également observer sur son travers un objet volant, cette fois de forme trapézoïdale entouré de couleurs. L’équipage a d’ailleurs a signalé le croisement aux passagers, situés du bon côté, qui ont pu faire également le même constat. Mais pour votre cas, que fait donc l’objet ensuite ?
Emission réalisée par RMC Canal 23, lors de l’émission les « Dossiers surnaturels » le 26 août 2015.
Observation faite par l’équipage du vol AF Paris-Barcelone (6’20 »)
GF : A ce moment, l’engin poursuit son virage vers l’est, puis il disparaît à une vitesse impressionnante. Ce qui m’a frappé c’est la différence de vitesse au moment du « passage » sur Dax et l’accélération subite lorsqu’il disparaît vers l’est. Nous avons essayé de suivre visuellement le plus longtemps possible, mais très vite l’objet a disparu.
AEROGEND : Qu’avez-vous pensé au retour du vol ?
GF : Ce dont je me souviens très bien, c’est qu’à l’issue des séances, nous nous sommes retrouvés à trois moniteurs pour débriefer sur ce que nous avions vu. En effet, tous les pilotes dans les appareils en vol ont fait le même constat de ces engins énormes transitant dans nos zones. Nous avons donc décidé, avant toute chose, de nous isoler séparément dans les cabines de briefing et de dessiner ce que nous avions vu. Lorsque nous avons comparé nos croquis, nous avons constaté que nous avions tous bien vu quasiment la même chose : un aéronef de très grandes dimensions, de couleur sombre et de forme triangulaire, avec des feux bizarres ne correspondant pas aux normes aéronautiques et doté d’un gros feu orange sur sa face inférieure, diffusant un halo étrange.
AEROGEND : Alors maintenant, trente quatre ans après les faits, que pensez-vous de la version officielle ? Le SEPRAN est devenu le GEIPAN, et les conclusions de cet ensemble de témoignages sur cette nuit particulière ont été rendues.
GF : Oui, le GEIPAN privilégie l’hypothèse d’une rentrée atmosphèrique. Précisément, il s’agirait du survol d’un nuage de débris du 3ème étage de fusée soviétique PROTON qui serait passé à une altitude de 100 à 50 km et à une vitesse décroissante de 7 à 2km/s (25 000 à 7 200km/h).
AEROGEND : Le GEIPAN estime pour le citer « qu’un témoin, quel qu’il soit, ne peut pas estimer la distance d’un objet inconnu, a fortiori des points lumineux, de nuit. Cependant, son cerveau estime inconsciemment une distance, à partir de l’intensité lumineuse du phénomène. »
GF : Je suis absolument sûr et certain de ne pas avoir vu, ni mes camarades moniteurs d’hélicoptères, ne pensent pas avoir vu cette nuit là, les débris d’une fusée soviétique. Je rappelle que l’engin n’a pas effectué une trajectoire haut-bas (comme les débris d’une fusée chutant de l’espace), mais que j’étais légèrement au-dessus d’un aéronef, en basse altitude, et que cet aéronef à maintenu son altitude à une vitesse quasiment équivalente à un aéronef classique, qu’il a effectué un virage à vitesse lente, en masquant la ville de Dax, qu’il était de couleur sombre. Le seul point commun avec une rentrée dans l’atmosphère des débris d’une fusée, c’est l’accélération impressionnante du vecteur après son virage.
AEROGEND : Cette accélération impressionnante vous fait penser à ce que Daniel Michau* a observé lors de son expérience avec un OVNI en 1973.
GF : Tout à fait, hormis la forme de son aéronef qui était oblongue, la situation était similaire, un aéronef qui le croise à la même altitude, et qui accélère à une vitesse vertigineuse. Lui a vu le phénomène de jour, moi je l’ai vu de nuit.
* son site :https://danielmichau.blogspot.com/2008/04/ovni-exprience-vcue.html
Image extraite de la vidéo : « Grande soirée spéciale OVNI » : Emission TV en 2009 sur Direct 8 – Alouette 2 de Daniel Michau, dépassée par un OVNI. (29’25 »)
AEROGEND : La fin du rapport du GEIPAN* est assez surprenante : le groupe d’études « classe ce cas « A » comme observation de la rentrée dans l’atmosphère du 3ème étage d’une fusée PROTON. Plusieurs témoins, très choqués par leur observation, n’ont pas admis cette explication. »
GF : C’est d’autant plus surprenant, que quelques lignes plus haut, parmi les témoins il y a J-P. Haigneré, spationaute au CNES, qui confirmera l’étrangeté du phénomène. J’aimerais savoir ce que ce grand professionnel de l’aéronautique (avant d’être spationaute, il a fait une carrière de pilote de chasse) pense de ce rapport…
* https://www.cnes-geipan.fr/fr/cas/1990-11-01225
CONCLUSION:
Il suffit de lire le compte-rendu du GEIPAN pour se faire sa propre idée sur ce qu’il s’est réellement passé cette nuit là. La longue liste des procès-verbaux de gendarmerie à elle seule témoigne du côté inhabituel , pour ne pas dire extraordinaire, de cet évènement. Le CNES avoue d’ailleurs* « qu’il s’agit du cas le plus important que le GEPAN ou le SEPRA aient eu à gérer et analyser depuis la création de ces services au sein du CNES. Ceci pour deux raisons essentielles liées au nombre de témoignages et à la pression médiatique extrêmement forte. », et cette exceptionnalité n’a toujours pas eu d’équivalent à l’heure actuelle.
*https://www.cnes-geipan.fr/sites/default/files/Un%20cas%20remarquable-R.pdf
Là où les cartes sont brouillées, c’est qu’il y a bien eu une entrée atmosphérique de débris de fusée à l’heure où les observations de PANs ont été faites et de part et d’autre de l’axe. La lecture des procès-verbaux permet d’ailleurs de faire le distinguo chaque fois qu’un témoin voit les débris de la fusée ou bien lorsqu’il s’agit réellement de PAN(s). Lorsqu’un témoin mentionne que les étoiles sont masquées quand l’objet s’interpose entre le ciel et lui-même, on peut justement penser que cela ressemble à ce que dit Gilles F., lorsqu’il explique que l’aile du mobile lui masque la vue de la ville de Dax.
Le récit de Gilles F. reste exceptionnel parce qu’il explique que l’objet était à une altitude légèrement inférieure à la sienne, qu’il est arrivé sur une route convergente (et non par-dessus) et avec une trajectoire relativement proche dans la CTR de Dax. Si cela avait été une pluie de débris d’une fusée, il y a fort à penser que la sécurité de l’hélicoptère aurait été engagée…
On peut penser que les spécialistes du GEIPAN, s’ils ont pu donné une explication rationnelle sur certains témoignages : des personnes décrivant les débris d’une partie de fusée en désintégration dans l’atmosphère, ce qui s’est réellement passé, n’ont pas voulu poursuivre leur raisonnement pour quelque chose d’inexplicable relevant d’autres témoignages : des aéronefs non identifiés, de taille parfois gigantesques, de couleur sombre, projetant de multiples feux bizarres, volant en basse altitude de nuit, et pouvus d’accélération phénoménales. Su ces dernières observations, bien réelles également, ils semblent avoir été complètement dépassés par l’ampleur des témoignages et qu’il est sûrement plus prudent de soigneusement envoyer la poussière sous le tapis. Les débris de la fusée, eux, se sont bien volatilisés dans l’atmosphère et nos OVNIS restent toujours un mystère à élucider.
Bonjour, et bien, ça ouvre un sacré débat.
Je ne pense pas que le pilote instructeur d’hélicoptère ait été pris de delirium 🤔
En effet, il doit se passer dans le ciel des effets ou débris de » constellations » bizarre. Et qu’en pense Thomas Pesquet..
Je pense sincèrement qu’il s’est passé quelque chose de sérieux.